lundi 8 juillet 2013

SANTIAGO DE COMPOSTELA

Le jour de l'arrivée vers 14 heures, nous avons d'abord été officialisé notre parcours en nous rendant à la salle délivrant "la Compostela" en faisant la queue devant les files d'attente, une pour chaque nationalité.
Après ça, c'était la visite de la ville, les rues, les ruelles, les monuments et surtout la cathédrale, les boutiques souvenirs etc...
Nous avons passé la journée de repos dans Santiago, trouvé une auberge pas trop cher et pas trop loin du centre ville, déjeuné et diné en ville.
La veille au soir de notre séparation, et pour clore notre belle entente, nous avons réalisé une grande bouffe à laquelle plusieurs cuistots ont mis la main à la pâte.
Le lendemain matin, nous nous sommes levés de bonne heure, comme à notre habitude, le long du chemin, le groupe des clermontois a repris la route pour le Cap Finistère, après des embrassades d'adieu, avec la promesse de nous revoir dans des jours proches, ce fut la séparation.
Je prends la direction de ma chambre d'hôtel à l'extérieur de la ville, hôtel qui se trouve à dix minutes de la gare des bus. C'était trop tôt, la chambre ne sera prête que vers midi, qu'à cela ne tienne, je dépose mon sac à dos dans le local réservé pour çà, je vais retourner en ville.
J'ai profité de ce temps de loisirs pour assister à la messe de midi à la cathédrale, faire l'accolade à Saint Jacques et revisiter la crypte où sont entreposé les reliques.
La journée s'est vite passée, je regagne l'hôtel dans l'après-midi.

Jeudi 27 Juin - Trajet de retour vers la France
Levé comme d'habitude, aux aurores, j'ai lézardé un peu avant de prendre la direction de la gare des bus.
Embarqué dans un car bondé de 46 places, nous avons fait la route du Nord en passant pratiquement en sens inverse du chemin pris à pied pour Santiago, les paysages de la Galicie, de Léon, de Rioja ont défilé devant comme un film à l'envers, sauf la Navarre car la nuit est arrivé entre-temps.
A Burgos, changement de car pour un plus petit de trente places, les voyageurs sont dispatchés selon leur destination dans différents cars de même grandeur. Nous avons repris la route, direction Irun et Bordeaux, nouvel arrêt pour le diner vers 20 heures, ensuite, c'est la destination finale "Bayonne" à 01 h 30 du matin à la gare SNCF. Pas un chat à cette heure matinale ou tardive, des jeunes loubards se battaient à côté du kiosque à journaux, pas de taxi à l'horizon, j'aperçois uns borne de taxis à côté de l'arrêt de bus, j'appelle alors un taxi de nuit qui est arrivé vingt minutes après.
Arrivé chez nos amis à Anglet vers deux heures du matin après 14 heures de voyage. Le trajet de retour me paraissait interminable et plus fatigant que les huit cents kilomètres à pied du Chemin.
Et pour conclure, je dirais que j'ai vécu un expérience extraordinaire, que je conseille à tout un chacun de le faire, c'est une école de la vie, une approche différente des autres, en un mot, c'est une grande joie.
Si Dieu me prête vie, je referai le Chemin avec mon petit-fils ou d'autre, à partir du Puy ou la voie du Nord en Espagne.




Camino Francès - Itinéraire

les fleurs du Chemin.

samedi 6 juillet 2013

Lundi 24 Juin - O Pedrouzo / Santiago

Réveillé un peu plus tard que d'habitude, nous avons attaqué le sentier à sept heures, c'était la dernière étape avant le but final pour moi, puisque j'arrêtais à Santiago.
Le trajet s'est trainé en durée mais non en longueur, on aurait dit que l'on voulait savourer le plus longtemps possible notre chemin. Nous nous arrêtions toutes les heures pour prendre soit un café, soit une petite collation et enfin le déjeuner, choses que nous faisions jamais.
L'arrivée sur Santiago fut pour notre groupe et pour moi, le moment le plus mémorable, pathétique, la consécration de notre but, le "Grall" du jour. Sur le place de la Cathédrale, ignorant les gens qui nous entouraient, les larmes aux yeux, nous nous jetions dans les bras les uns des autres dans une accolade non déguisée, en s'embrassant comme après une longue séparation, c'était l'apothéose et la fin du parcours pour moi, car mes compagnons continuaient sur le Cap Finistera.

l'entrée de la ville.

Sur la place de la cathédrale


Nous avons revu François et Roger au restaurant, nous échangions nos impressions, après un bon Sangria pour fêter notre exploit, car pour moi c'en est un, après trente quatre jours de marche et près de huit cents kilomètres parcourus.
 Je n'ai pas trop souffert à part mes ampoules aux pieds au début du chemin, et grâce à mes trois bonnes fées, Eugénie, Edwige et Martine qui m'ont soigné et dont je les remercie sincèrement.

Vendredi 21 Juin - Portomarin / Palas de Rei

Depuis quelques jours, nous assistons à un défilé de pèlerins d'une autre sorte, en effet, une cohorte de jeunes et moins jeunes, frais et fringants, qui défile en musique, radio sur la poitrine crachant à tue-tête des airs à la mode, c'est ce que j'appelle des pèlerins de seconde zone. Ce sont des individus qui pour obtenir "La Compostela" font seulement les derniers cents kilomètres à partir de Sarria, car cela fait bien de le marquer sur leur C.V. pour les demandes d'emploi. Mais nous les retrouvons à l'arrivée avec des ampoules multiples, avec les pieds bandés comme des momies car ils paient cher leur exploit de courte durée .
Kilomètre cent.

Arrivée sur Portomarin.
L'Albergue Buen Camino situé sur la place centrale juste en arrivant est bien situé  mais très bruyant, en plus avec la fête de la musique qui a duré jusqu'à trois heures du matin.
Nous avons un quatrième compagnon dans notre groupe "Lazarze" un ami des clermontois, militaire de carrière dans les Transmissions, lui ne ferai que les cents kilomètres nécessaires comme ceux que j'ai cité plus avant.
C'était l'anniversaire de Christian et pour l'occasion, j'ai cuisiné pour le groupe, pour le dîner, un riz cantonnais à ma façon avec ce que j'ai pu trouver dans la supérette d'à côté.
Arrosé par un bon Sangria et quelques bonnes bouteilles, le dîner s'est déroulé dans une bonne ambiance de fête, surtout avec la musique de la "Fête de la musique" à l'extérieur.

Samedi 22 Juin - Palas de Rei / Ribadisio da Baixa
Sentier classique avec des montées et descentes sans grande diversité si ce n'est que dans les champs, nous apercevons des ballots de foin bien emballés en blanc dressés à la verticale comme des "Colonnes de Buren" à Paris, cela faisait un aspect bizarre comme un tableau champêtre .

Dimanche 23 Juin - Ribadisio / O Pedrouzo
Dépassant Arzua sans s'arrêter , nous sentons que la fin de l'aventure s'approche, les pavillons de banlieue commencent à fleurir comme tous les pavillons de banlieue. Forêts d'eucalyptus jeune, ombrage agréable après les sentiers arides. J'ai revu Roger et François qui sont bien contents d'arrivées jusque là.
Fuente del Périgrinos.

l'Emblème de la Galicie.

A l'auberge j'ai revu un couple de jeunes allemands qui me remercient, je me demandais pourquoi, si vous vous souvenez qu'en cours de route, sur le sentier, j'ai distribué à qui voulait des pruneaux et des fruits secs, il se trouvait qu'ils en faisaient partie de la distribution, il faut croire que le Chemin crée des liens, car quelques centaines de kilomètres après, on se souvient encore de ma bonté .

vendredi 5 juillet 2013

Lundi 17 Juin - Cacabelos/Véga de Valcarce

C'est à Cacabelos que j'ai rencontré pour la première fois le petit groupe clermontois, Chris, Christian, André et Bernard, ils m'avaient déjà aperçu plusieurs fois sur le chemin, marchant tout seul, d'un pas de montagnard, pas rapide mais régulier. A Véga de Valcarce, me trouvant seul à table, ils m'ont invité à les rejoindre pour dîner, ce sera le début d'une nouvelle aventure commune j'usqu'à  Santiago de Compostela.
Chaussures laissées par un pèlerin qui a jeté l'éponge.


Décès sur le Chemin.

L'auberge municipal de Véga de Valcarce est correcte sans plus, mais bruyant, placée en plein centre du village, la route principale en contre-bas. Des restaurants et commerces de chaque côté de la route, tout ce qu'il faut pour les Perigrinos et les touristes de passage.
Le nom de Valcarce joint au nom du village est dû au nom de la rivière qui serpente tout le long du Chemin sur des kilomètres.
Au commencement du sentier, la pluie, d'ailleurs, il a plu toute la nuit. Départ en côte, nous avons pris l'habitude de ce genre de démarrage, la traversée des vignobles au lever du soleil donnent un aspect calme et serein, j'ai croisé un lapin qui mangeait sur le bord du sentier sans s'occuper de moi, comme si je n'était pas la, j'ai pu l'immortaliser sur mon "A.P.N." (Appareil de Photo Numérique).



J'ai marché sur des kilomètres sans trouver un Café ouvert pour le petit déjeuner, il y en avait bien un, mais il a refusé de me servir, pourquoi? Je ne sais encore, peut être , c'était trop tôt?

Mardi 18 Juin - Véga de.../ Alto Poio.
Sentier serpentant le long de la rivière du côté gauche et la route du côté droit, je me suis arrêté pour grignoter des fruits et des noix de cajou et boire un coup, des pèlerins me dépassant, je leur ai offert les pruneaux que j'avais. Pourquoi, je raconte ça, la suite de mon récit vous le dira?
Après une montée raide le col de 600 m de dénivelé, le paysage changeant souvent, des collines,des   
 bois, montées et descentes se succèdent comme des montagnes russes.
Au début de la cote, des palefreniers proposaient des chevaux pour faciliter la grimpette au prix de 20 € par cheval, je trouve cela exagère , mais il y en avait qui le faisait, mais peu. Par contre, les taxis   faisaient leur beurre en portant seulement le sac a dos pour 8 €.
Ciel dégage le matin, couvert l'après-midi.
 Incident de gîte : Albergue del Puerto, installé depuis deux heures à l'étape, douche prise et lessive faite, nous étions entrain de nous reposer sur nos lit respectif, sur ces entrefaites, une pèlerine arrive "Yolande" inspecte la literie et trouve des tâches de sang sur le matelas, aussitôt elle nous alerte de la présence des punaises, ni une, ni deux, nous décidons de changer d'auberge.
Malgré les réticences de l'aubergiste, qui mettait en doute nos dires, nous prenons nos affaires pour aller dans l'auberge située juste de l'autre côté de la route, nous avons quand même payé la moitié de la prestation pour la douche.
Ce n'est pas fini, dans l'autre auberge, il ne reste que quatre places et nous sommes cinq avec moi, ce qui veut dire que je suis exclus du groupe. Je demande au patron de me mettre un matelas au sol et je dormirai dans le couloir, il refuse catégoriquement, en entendant ça, mes compagnons de route décidèrent de partir également pour ne pas me laisser seul. Voyant notre détermination de rester solidaire, alors là, il accepte de me fournir mon matelas et même il a été sympa de ne pas me faire payer le gîte, cela lui faisait quand même cinq clients de plus pour le dîner le soir.




Mercredi 19 Juin - Alto Poio / Calvor
Pas grand chose a dire sur le sentier si ce n'est la descente une descente de plus de six cents mètres vers Tricastela ou nous avons bifurqué sur Calvor en quittant le sentier du monastère de Samos car cela ne valait pas le détour étant donné que les moines ne recevaient plus les pèlerins avec leurs chants grégoriens.
L'Albergue Xacobeo Galicicia fait partie d.une chaîne d'auberge rénovée avec tout le confort mais dont la cuisine n'est pas du tout équipée en ustensile de cuisine , ce qui nous obligeait d'aller manger au restaurant  ; pour cela ils avaient tout prévu, un véhicule était mis à notre disposition pour emmener au restaurant, ça c'est du commerce.

Jeudi 20 Juin - Calvor / Portomarin
L'arrivée à l'étape est pluvieux, ciel gris, pluie fine, la promenade dans la ville dominant le lac artificiel créé par le barrage se fait sous les arcades de la rue principale donnant sur l'église.
De chaque côté de la rue que des boutiques pour touristes et restaurants, rien de folichon.





jeudi 4 juillet 2013

Vendredi 14 Juin - Astorga / Rabanal del Camino

Marche sous un soleil radieux le long d'un bois de chênes , des souches jonchent le sol, le goudron commence a fondre sur la route en macadam, par chance, je suis sur le sentier.
Bled perdu dans la pampa.
L'Albergue municipal est vétuste , on voit bien que c'est la campagne, bâtiment sur deux niveaux, le premier niveau est plein à mon arrivée .
L'hospitalier est absent, il est parti déjeuner, il ne sera la qu'à seize heures, je m'installe au Rez de Chaussée .
Dans le jardin, j'ai enlevé mes godasses pour fouler l'herbe fraîche , ça fait du bien à la plante des pieds. A côté de moi, une dame blonde soigne ses ampoules aux pieds, je vois que je ne suis pas le seul a souffrir.
Le soir au dîner j'ai retrouvé mon équipe de canadiens, Alain, Carole, Bruno, Noeline et Maryse, nous étions neuf a table, belle tablée . A côté de moi, un couple de lorrains avec leur fille mariée a un réunionnais du Tampon mais vivant a Blois, ils connaissent bien le problème des requins pour en avoir entendu parler par les médias.
Nous avons dîner dans une ambiance conviviale et chaleureuse.
Les deux seuls réunionnais rencontrés sur le chemin.

                                                         




Samedi 15 Juin - Rabanal / Molinaseca
Le sentier s'annonce difficile à cause du col de 1550 m, du gâteau pour moi. Au contraire le chemin était agréable bordé de genêts jaunes et blancs et également de branles mauves et blanches. Paysage champêtre avec des vaches et de la neige au sommet des montagnes. Des forêts de chêne s'alternent avec des conifères. La difficulté du sentier n'est pas le fort dénivelé mais de l'état du terrain et de la chaleur du soleil. Pourtant parti de bonne heure, je suis arrive assez tard a l'étape, j'ai beaucoup peiné dans la descente à cause de l'état du terrain très accidenté. La ville est neuve sans vestige, créée de toutes pièces pour le touriste, uniformité des toitures tout en ardoise. Le gîte SANTA MARIA est une auberge de bonne facture, installations récentes, repas pèlerin correct, menu traditionnel.

Dimanche 16 Juin - Molinaseca / Cacabelos
Marche agréable sans difficulté particulière , traversée de Ponferrada avec son château fort. Le sentier est arboré de peupliers et de platane, la chaleur est torride. Le gîte municipal est place en courbe autour d'une église. Deux pèlerins par boxe de plain pied, je suis avec un danois "Fritz", j'espère qu'il ne ronfle pas.
Je suis allé déjeuner à 14 h 45 dans un restaurant tenu par des amis de l'Hospitalière, loin dans la campagne. Menu correct sans plus ,par contre le vin était excellent, ils savent faire du vin en Espagne. J'ai mange en tête a tête avec un ex Professeur d'enseignement supérieur de  Sardaigne retraité, il a des amis à Moroni dans les Grandes Comores. Je lui ai parlé de l'ADEFA, l'association dont je fais parti (Association de Défense de la Forêt d'Amboriana) à Madagascar, il aimerait bien aller faire un stage pour étudier les orchidées .
C'était la fête du vin au village, une ambiance bonne enfant, les dégustations gratuites de stands en stands, le vin est bon et divers, blanc,rosé, et rouge, un verre est offert a chaque personne qui goûtait le vin.


Mercredi 12 Juin - Léon >>> Villapuente


Marlène et son mari.
La reprise du chemin fut pénible, ayant suivi un groupe de canadiens qui m' a conseillé de prendre la déviation par la campagne, j'ai du traversé la "Méséta" sous un soleil de plomb. La route toute droite sans un arbre, une végétation rare et clairsemée, aucune circulation ou peu, il fait chaud, boire, boire beaucoup d'eau pour ne pas se déshydrater.
L'albergue de Villapuente "Santa Lucia" est nickel, pratiquement neuve, escalier en marbre, parquet flottant dans les chambres, sanitaires propres et rutilants, un trois ou quatre étoiles sur mon guide du Camino.
Ayant bu un litre d'eau pour compenser la dépense énergétique de la journée, je me suis mis à la terrasse devant une "San Miguel" pour savourer le repos bien mérité après neuf heures de marche, c'était la journée la plus longue depuis le départ sur le Chemin, ayant éprouvé le besoin de récupérer le temps perdu, j'avais dépassé l'étape prévue.
Fleur sur le Camino.

Jeudi 13 Juin - Villapuente >>> Astorga.

Pour la première fois, je rencontre deux réunionnais partis en même temps que moi, membres de l'ARCC, nous partagions nos impressions et nos espoirs sur la suite du chemin.
L'Albergue Publico de Pérégrinos Servias de Maria, de la ville d'Astorga est tenu par un hospitalier japonais et par une étrange coïncidence je fis la connaissance d'une japonaise dans ma chambrée dans le lit au dessus de moi, "KIMIKO" parlant un français impeccable qu'elle a appris sur "Radio France
l'arrivée sur Astorga.



Internationale (R.F.I.)", elle habite dans la   banlieue de Tokyo. Je lui demande si elle a eu des répercutions sur la catastrophe des centrales nucléaires, elle me répondit par la négative.
Revenons à ma rencontre avec les deux réunionnais "Marlène" et son mari, faisant partis du groupe de Jean-Paul BLARD, dont j'avais des nouvelles par d'autres pèlerins, ce fut une grande joie de se retrouver sous d'autres cieux, sur le Chemin des étoiles. 

                                   

mercredi 3 juillet 2013

Mardi 11 Juin - LEON , jour de repoos

Réveillé aux aurores par les pèlerins et les concerts de ronflements, je me suis levé à 6 h 30, plus tard que d'habitude. Après un copieux mais rapide petit déj., j'ai pris la direction de la cathédrale en suivant les flèches jaunes au sol.
Sur le parvis, une petite halte le temps d'admirer la place désertique à cette matinale, il était 8 h 00 du matin, quelques passants pressés filaient à leur occupations.
L'Office du Tourisme se trouve juste en face de la cathédrale mais n'ouvre qu'à 9 h 30, je décidais d'aller jusqu'à l'hôtel pour déposer mon sac à dos, l'hôtel que j'avais pris le soin de réserver la veille à mon arrivée à Léon.
La nuit de sommeil m'a fait beaucoup de bien, mes épaules ne font plus mal sans le poids du sac à dos, je pouvais commencer mon circuit touristique.
Tout de même, je me sens un peu coupable d'abandonner le Chemin car je voyais d'autres pèlerins avancer devant moi, tant pis, j'avais besoin de me retaper avant de poursuivre mon pèlerinage.
Le Paradore de Léon


Saint Michel terrassant le dragon.

La Casa Botines par l'architecte Gaudi.


Ruelle piétonne.